BONNES NOUVELLES POUR LES PERSONNES ET POUR LA PLANETE : LES ACCORDS DE PARIS ENTRENT EN VIGUEUR

11-16-2Les conditions pour l’entrée en vigueur de l’accord de Paris ont été atteintes le 6 octobre 2016. À ce jour, 76 des 197 membres ont ratifié les accords de la Convention. L’état actuel de l’accord est de 191 signataires et 81 Parties. Comme le taux exigé de 55% des émissions mondiales totales a été atteint, l’accord de Paris va maintenant entrer en vigueur le 4 novembre 2016. Cette motion marquera le début d’un long périple et l’engagement collectif de la communauté internationale pour sauver notre planète. Cliquez ici pour voir les pays qui ont ratifié l’Accord de Paris.
Lire la suite : http://bit.ly/2dp4RGl

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JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA TRAITE DES HUMAINS 2021 : « LA VOIX DES VICTIMES OUVRE LA VOIE »

 « Ne parlez pas de nous sans nous » est une maxime familière des représentants d’ONG aux Nations Unies pour illustrer L’importance de l’inclusion des voix de la base, en particulier de la population qu’elles représentent en tant que parties prenantes dans la formulation des politiques qui ont un impact direct sur ces personnes. Cela implique que les vrais experts sur une question sont ceux qui ont vécu l’expérience.

Le thème de la journée mondiale contre la traite des êtres humains 2021 (30 juillet),

 « La voix des victimes ouvre la voie », souligne le message clé selon lequel les survivants de la traite des êtres humains sont des acteurs clés dans la lutte contre ce fléau. L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et la Mission permanente du Bélarus, ont organisé, au nom du Groupe des amis unis contre la traite des êtres humains, une manifestation spéciale pour commémorer la Journée Mondiale qui aborde ce thème.

L’évènement a mis en évidence l’importance d’écouter et d’apprendre de victimes et des survivants de la traite des êtres humains. Il a attiré l’attention sur les victimes et les survivants en tant qu’acteurs clés dans la lutte contre la traite des êtres humains et aborde leur rôle crucial dans les conversations et les réponses contre la traite, notamment en établissant des mesures efficaces pour prévenir ce crime, en identifiant et en secourant les victimes et les survivants, et en les soutenant dans leur route vers la réhabilitation.

Les intervenants dans la manifestation, les défenseurs des survivants, les représentants des États membres et les autres parties prenantes de la question. Regardez ICI.

En savoir plus :

« Les voix des victimes montrent la voie » : un rassemblement spécial a l’occasion de la Journée mondiale contre la traite des personnes : https://bit.ly/3fwcpsW

Histoires de survivants : https://bit.ly/379jxa

Rapport mondial sur la traite des êtres humains 2020 : https://bit.ly/3feaskW

Journée mondiale contre la traite des personnes : https://bit.ly/3Ctfx2K

COP26 : UNIR LE MONDE POUR LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Les impacts du changement climatiques continuent d’être ressentis par les communautés dans presque toutes les régions du globe. Des températures record sont enregistrées sur tous les continents. Au cours des derniers jours de juin 2021, les régions du Pacifique au nord-ouest des États-Unis et du Canada ont connu des températures jamais observées auparavant, avec des records battus de plusieurs degrés Celsius dans de nombreux endroits. (Attribution météorologique mondiale). Des centaines de vies et de biens d’une valeur de plusieurs millions de dollars sont perdus en raison d’événements météorologiques extrêmes sans précédent tels que les inondations dans certaines régions d’Europe, en Chine, en Inde, au Bangladesh, pour n’en nommer que quelques-uns.

L’ONU a réuni les pays pour les sommets mondiaux sur le climat – COP (Conférence des Parties). Le 12 décembre 2015, pour la première fois, chaque gouvernement a accepté de collaborer pour limiter le réchauffement bien en-dessous de 2 degrés, de préférence à 1,5 degré, afin de s’adapter aux impacts du changement climatique. Dans le traité international juridiquement contraignant (l’Accord de Paris) adopté par 196 Parties, les pays se sont engagés à produire des plans nationaux indiquant de combien ils réduiraient leurs émissions – connus sous le nom de contributions déterminées au niveau national ou « NDC ». Ils ont également convenu que tous les cinq ans, ils reviendraient avec un plan mis a jour qui reflèterait leur ambition la plus élevée possible a ce moment-là. Ce sera le point névralgique de la prochaine COP26 qui se déroulera du 31 octobre au 12 novembre 2021, à Glasgow, en Écosse (retardée d’un an en raison de la pandémie).

Un ancien secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a averti dans ses remarques lors de l’adoption de l’Agenda mondial 2030, que « nous sommes la première génération à pouvoir mettre fin à la pauvreté et la dernière génération qui peut prendre des mesures pour éviter les pires impacts du changement climatique ». Il a noté que les générations futures nous jugeraient durement si nous ne respectons pas nos responsabilités morales et historiques. La question du changement climatique devient de plus en plus une priorité humaine urgente nécessitant des actions critiques. La COP26 a une urgence particulière, et nous espérons que les gouvernements et les parties prenantes arriveront à Glasgow prêts à prendre des décisions difficiles pour sauver notre belle planète – notre maison commune.

En savoir plus :

Attribution météo mondiale : https://bit.ly/3AJ0znR

Conférence de Nations Unies sur les changements climatiques Royaume-Uni 2021 (COP26) : https://bit.ly/2VKCDBx

Accord de Paris : https://bit.ly/3jFVBBk

DEVELOPPEMENT DURABLE EN MIEUX APRES LA PANDEMIE COVID-19

Depuis l’émergence de la pandémie du coronavirus, l’expression qui est maintenant souvent utilisée dans de nombreux discours des Nations Unies et dans d’autres discours internationaux, régionaux et nationaux est celle-ci : « reconstruis mieux après la pandémie ». Mais que signifie reconstruire mieux ? Et comment le faire avec la plus grande sensibilité aux besoins des personnes souvent laissées en marge de la société ? Le même groupe de personnes qui a fait les frais de la pandémie ?

Il est maintenant évident que la pandémie du COVID-19 a révèle les disparités socio-économiques au sein et entre les pays du monde entier. L’augmentation du taux de pauvreté et de la faim, la diminution du nombre d’enfants scolarisés, les pertes d’emplois, l’augmentation du fardeau de la dette, les inégalités croissante et l’augmentation des violations des droits de l’homme étaient quelques-uns des problèmes sociaux et économiques mis en évidence par de nombreux participants au Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable 2021 qui vient de s’achever (HLPF). Le HLPF s’est concentre sur le thème « Relèvement durable et résilient ares la pandémie du COVD-19 qui promeut les dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable : construire une voie inclusive et efficace pour la réalisation de l’Agenda 2030 dans le contexte de la décennie d’action et de réalisation pour le développement durable. »

Et, certaines des solutions pour « reconstruire en mieux » proposées par plusieurs parties prenantes lors du forum sont centrées sur l’importance des systèmes de protection sociale, l’agriculture durable, la numérisation, la création d’un nouvel allégement de la dette, l’architecture de financement et un partenariat plus solide entre la société civile, le secteur privé, le gouvernement, la communauté internationale et beaucoup plus. La déclaration ministérielle a souligné à la fin du HLPF 2021, la nécessité après la pandémie du COVID-19, d’une reprise résiliente qui peut, à long terme, renforcer, stimuler et faire progresser les objectifs du développement durable.

Pour vraiment reconstruire en mieux, les gouvernements doivent tenir compte des besoins de chaque membre de la société (les femmes et les enfants, les groupes minoritaires, les personnes handicapées, les jeunes, pour n’en citer que quelques-uns) tout en respectant les droits humains des citoyens. Personne ne doit être laisse pour compte.

En savoir plus :

Declaration ministérielle : https://bit.ly/2Xfmx3f

Rapport du Secrétaire général de 2021 sur les ODD (objectifs de développement durable : https://bit.ly/3CBvOmj

DÉCENNIE DES NATIONS UNIES POUR LA RESTAURATION DES ÉCOSYSTÈMES : « PRÉVENIR, ARRÊTER ET INVERSER LA DÉGRADATION DES ÉCOSYSTÈMES DANS LE MONDE ENTIER ».

 Dans le cadre d’un effort pour renverser la trajectoire de la dévastation de notre biodiversité, le secrétaire général des Nations unies a déclaré 2021-2031 une « décennie de la restauration des écosystèmes », dans une résolution adoptée le 1er mars 2019.  Il ne fait aucun doute que notre précieuse planète est en crise, causée principalement par les activités humaines. Les écosystèmes soutiennent toute vie sur Terre. Plus nos écosystèmes sont sains, plus la planète et ses habitants sont en bonne santé.

Il appartient donc à chacun de faire des efforts (aussi petits ou insignifiants qu’ils puissent paraître) pour remédier à la situation. Alors, agissez, cliquez sur ce lien https://bit.ly/3xK6tUc et engagez-vous à « Restaurer la planète ».

En savoir plus :

Résolution de l’AGNU (Assemblée générale des Nations Unies) sur la décennie pour la restauration des écosystèmes ; https://undocs.org/fr/A/RES/73/284

Plaidoyer pour la restauration des écosystèmes en RDC : https://bit.ly/3hanYr4

JOURNÉE MONDIALE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS 2021

 La Journée mondiale contre le travail des enfants a été commémorée le 12 juin. C’était également la première Journée mondiale depuis la ratification universelle de la Convention n°182 de l’Organisation internationale du travail sur les pires formes de travail des enfants. Plus tôt, le 10 juin, l’UNICEF et l’OIT (Organisation Internationale du Travail) ont publié un rapport conjoint intitulé « Le travail des enfants : estimations mondiales 2020, tendances et voie à suivre ». Le rapport indique que le nombre d’enfants qui travaillent est passé à 160 millions, soit une augmentation de 8,4 millions d’enfants au cours des quatre dernières années, avec plus de millions à risque en raison des impacts du COVID-19.

Qu’est-ce que le travail des enfants ? Tous les travaux effectués par des enfants ne sont pas considérés comme du travail des enfants. L’Organisation internationale du travail définit le travail des enfants « comme un travail qui prive les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et qui nuit à leur développement physique et mental. » Les informations ci-dessous sont un extrait de l’Année internationale pour l’abolition du travail des enfants, concernant la situation du travail des enfants dans le monde.

A quoi ressemble le travail des enfants ?  À l’échelle mondiale, 152 millions d’enfants (c’était avant que le récent rapport UNICEF/OIT ne porte maintenant le nombre à 160 millions) âgés de 5 à 17 ans sont astreints au travail des enfants. Environ la moitié d’entre eux (72,5 millions) effectuent des travaux dangereux qui mettent leur santé, leur sécurité ou leur développement moral en danger.

• Un enfant sur cinq en Afrique est impliqué dans le travail des enfants, ce qui en fait la région où le risque de travail des enfants est le plus élevé

• La moitié des enfants touchés vivent dans des pays à revenu faible ou moyen

• Le problème est plus répandu dans les pays en proie à des conflits et des catastrophes

70 % des enfants travaillent dans l’agriculture, principalement dans l’agriculture de subsistance et commerciale et dans l’élevage du bétail

  • Un tiers des enfants qui travaillent sont entièrement en dehors du système éducatif, et ceux qui fréquentent l’école obtiennent de mauvais résultats

Comment pouvons-nous mettre fin au travail des enfants ? Grâce aux approches justes de politiques et aux bonnes réponses pratiques, la fin du travail des enfants est en vue. Voici ce que nous devons faire :

• Faire progresser l’engagement juridique pour mettre fin au travail des enfants

• Promouvoir le travail décent pour les adultes et les jeunes en âge légal de travailler

• Construire et étendre les systèmes de protection sociale, y compris les planchers, pour aider les familles à faible revenu

• Élargir l’accès à une éducation publique gratuite et de qualité comme alternative logique au travail des enfants

 • Aborder le travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement

• Protéger les enfants dans les situations de fragilité et de crise

En savoir plus :

Rapport de l’UNICEF 2021 sur le travail des enfants ; https://bit.ly/36aRvuA

LA RÉÉLECTION DE M. ANTONIO GUTERRES, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES

Antonio Guterres (à droite) prête serment pour son 2ème mandat en tant que secétaire général des Nations unies lors de la presentation de serment organisée par Volkan Bozkir, président de la 75 e session de L’Assemblée générale de Nations unies – UN Photo/Eskinder Debebe

Le 18 juin 2021, l’Assemblée générale des Nations Unies a réélu Antonio Guterres pour un deuxième mandat de cinq ans en tant que Secrétaire général de l’ONU. Dans son discours durant la prestation de serment organisée par M. Volkan Bozkir, Président de la soixante-quinzième session de l’Assemblée générale, M. Guterres a reconnu qu’il était conscient des immenses responsabilités qui lui étaient confiées en ce moment critique de l’histoire. Il a décrit certains des défis mondiaux actuels tels que la pandémie en cours, le changement climatique, l’anarchie dans le cyberespace et la fracture géopolitique. M. Guterres s’est toutefois engagé à utiliser son second mandat pour « assurer l’éclosion de la confiance entre et parmi les nations grandes et petites, jeter des ponts, s’engager sans relâche dans l’instauration de la confiance… » et « chercher à inspirer l’espoir que nous pouvons changer les choses, que l’impossible est possible ».

C’est facile à dire, mais dans un monde très polarisé plein de défis, M. Guterres aura besoin du soutien venant de tous les endroits du globe pour diriger les affaires du corps de 193 nations au cours des cinq prochaines années. Nous lui souhaitons, ainsi qu’à son adjointe, Mme Amina Mohammed, sagesse, courage et force dans leur rôle vital en ce moment crucial de l’histoire.

LE FORUM POLITIQUE DE HAUT NIVEAU SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2021

Le Forum politique de haut niveau sur le développement durable (HPLF), un rassemblement annuel de tous les États membres de l’ONU pour examiner la mise en œuvre des objectifs de développement durable par différents pays, se réunira virtuellement pour la deuxième année consécutive en raison des restrictions sur les voyages et les grands rassemblements causées par la pandémie. Le HLPF 2021 se tiendra du 6 au 15 juillet, avec pour thème : « Reprise durable et résiliente, après la pandémie de COVID-19, qui promeut les dimensions économique, sociale et environnementale du développement durable : tracer une voie inclusive et efficace pour la réalisation de l’Agenda 2030 dans le contexte de la décennie d’action et de mise en œuvre pour le développement durable. » Le HLPF 2021 délibérera sur l’objectif de développement durable 1 sur l’absence de pauvreté, 2 sur ‘zéro faim’, 3 sur la bonne santé et le bien-être, 8 sur le travail décent et la croissance économique, 10 sur la réduction des inégalités, 12 sur la consommation et la production responsables, 13 sur l’action climatique, 16 sur la paix, la justice et des institutions fortes, et 17 sur les partenariats.

Quarante-trois pays (dont le Japon et le Zimbabwe, où les Sœurs de Notre Dame de Namur sont présentes) présenteront leur Rapport national volontaire (RNV). Dans le cadre du forum, RNV offre chaque année une opportunité aux États membres de partager leurs expériences, leurs réussites, leurs défis et les enseignements tirés de la mise en œuvre des ODD. (Objectifs de développement durable). Les organisations de la société civile et d’autres parties prenantes telles que le secteur privé, les universités et autres, participent également au HLPF. Vous pouvez suivre tous les événements sur UN WEBTV du 5 au 16 juin.

En savoir plus :

Forum de haut niveau sur le développement durable 2021 ; https://bit.ly/3jDZAA0

UNWEBTV : https://bit.ly/3Ao8V4M

SEMAINE LAUDATO SI’ 2021

L’encyclique du pape François, ‘Laudato Si’, a, depuis sa publication en 2015, suscité un intérêt massif parmi les catholiques et les non-catholiques, inspirant beaucoup de personnes à réfléchir sur l’interdépendance de la justice environnementale, sociale et économique. Différents groupes d’étude et de réflexion sur ‘Laudato Si’ ont vu le jour à travers le monde.

La semaine ‘Laudato Si’ célèbre l’anniversaire de l’encyclique. Le pape François invite 1,3 milliard de catholiques dans le monde à participer à la Semaine ‘Laudato Si’ 2021, qui s’est tenue du 16 au 24 mai. La semaine ‘Laudato Si’ 2021 a été l’occasion de réfléchir aux enseignements tirés de la pandémie de COVID-19 et de préparer l’avenir avec espoir.

Vous trouverez ci-dessous les thèmes de chaque jour de la semaine ‘Laudato Si’ et quelques liens vers le webinaire.

17 mai : Opportunités critiques en 2021 pour créer le changement : appel à la voie intégrale : https://bit.ly/3wkrP9P

18 mai : Dialogue ‘Laudato Si’ sur l’éducation : https://bit.ly/342NeYQ

19 mai : Dialogue ‘Laudato Si’ sur l’énergie et les combustibles fossiles ;  https://bit.ly/3oAUlRR

20 mai : Semer l’espoir pour notre planète/Réseau de prière pour le soin de la création ; https://bit.ly/3pdQGdg

21 mai : Journée mondiale d’action pour notre maison commune :

22 mai : Festival ‘Laudato Si’ « Chants pour la création » : https://bit.ly/3uPaxAo

23 mai : (Pentecôte) Rassemblement de prière : https://bit.ly/3vU7Fnv

24 mai : Table ronde sur le WASH (Eau, Assainissement et Hygiène) dans les établissements de santé catholiques : https://bit.ly/3uFcdwt

En savoir plus :

Semaine Laudato Si 2021 : https://laudatosiweek.org/

Top 5 des temps forts de la semaine Laudato Si’ 2021 : https://bit.ly/2RfjzZQ

NOUEZ LES ARMES À FEU !

L’impact économique dévastateur de la pandémie de COVID a poussé de nombreux gouvernements à lutter pour financer des programmes sociaux essentiels tels que les soins de santé, l’éducation, le logement, etc. La crise financière n’a eu que peu ou pas d’effet sur les dépenses militaires mondiales. Selon un rapport publié le 26 avril 2021 par l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires mondiales ont atteint près de 2 000 milliards de dollars en 2020, soit une augmentation de 2,6 % par rapport à 2019.

Ironiquement, les cinq plus gros dépensiers en armes militaires, les États-Unis, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et l’Inde, sont membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. Alors que les quatre premiers pays font partie des membres permanents du Conseil, l’Inde est actuellement membre non permanent. Le directeur des programmes d’armement et de sécurité au Center for International Policy, William D. Hartung, affirme à juste titre : « à un moment où une pandémie mondiale, le changement climatique et l’injustice raciale et économique posent les plus grands risques pour les vies humaines et les moyens de subsistance, l’augmentation des dépenses militaires mondiales en 2020 marque un échec lamentable des décideurs politiques du monde entier pour relever les défis les plus urgents auxquels nous faisons face. »

Près de l’entrée des visiteurs du siège des Nations Unies à New York se trouve l’emblématique « Knotted Gun ». Le « pistolet noué » a été sculpté par Carl Fredrik Reutersward peu après l’assassinat du célèbre musicien John Lennox en 1980 et offert à l’ONU par la mission du Luxembourg en 1988. Le pistolet noué symbolise la non-violence.

Il existe deux types de virus qui ravagent actuellement le monde : le COVID-19 et la violence. Alors que de nombreuses familles luttent chaque jour pour s’en sortir en raison de l’impact économique de la pandémie, les gouvernements continuent de budgétiser et de dépenser imprudemment pour acquérir des armes de destruction. L’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a déclaré il y a plus de dix ans que « le monde est surarmé et la paix est sous-financée ». Ce dicton continue de sonner vrai. Il est temps de nouer les armes et de consacrer toutes les ressources au développement humain.

Institut international de recherche sur la paix de Stockholm : https://bit.ly/2S26mUo

TRAVAIL DES ENFANTS : « DÉMÊLER LE TRAVAIL DES ENFANTS DANS L’INDUSTRIE MINIÈRE DU BASSIN DU CONGO »

En commémoration de la Journée mondiale contre le travail des enfants (12 juin), de la Journée internationale de l’enfant africain (16 juin) et de l’Année internationale pour l’abolition du travail des enfants (2021), les Sœurs de Notre Dame de Namur à l’ONU avec plusieurs ONG coparrainent un événement virtuel avec le Groupe de travail des ONG sur les mines à l’ONU, intitulé « Démêler le travail des enfants dans l’industrie minière dans le bassin du Congo ». L’événement aura lieu le 18 juin 2021 à 16h (heure belge). Une traduction simultanée en français sera disponible pour les francophones. Veuillez-vous joindre à nous pour ce webinaire crucial qui présentera les points de vue d’analystes politiques sur les difficultés de mise en œuvre du code minier de la République démocratique du Congo (RDC), un praticien du travail social qui offre une assistance psychologique et sociale aux enfants de Kolwezi, une communauté minière en RDC. Les panélistes discuteront également de la pertinence des cadres internationaux tels que la Convention relative aux droits de l’enfant, les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits humains, les Conventions de l’Organisation internationale du travail sur le travail des enfants et les Objectifs de développement durable pour le travail des enfants. Ensemble, les intervenants fourniront aux décideurs politiques et aux défenseurs de la société civile des conseils sur la voie à suivre pour éradiquer le travail des enfants dans les mines de la RDC.

CLIQUEZ SUR LE LIEN SUIVANT POUR VOUS ENREGISTRER POUR L’EVENEMENT : https://bit.ly/3oUjDuh